Le Sark- o- tac : Bush au grattage, Poutine au tirage
Samedi dernier, j'étais un petit peu comme tout le monde, enfin tout le monde horrifié à l'idée que Nicolas Sarkozy puisse devnir notre président, j'ai ressenti une grande déception en lisant le dernier numéro de Marianne. Le teasing était pourtant à la hauteur. Et le "dossier" sûrement instructif pour qui ne lit jamais Marianne et ne parcours pas les blogs. Mais, il est vrai que nous attendions un scoop. Un truc qui puisse vraiment plomber la campagne de l'ex ministre de l'intérieur.
D'autant que les rumeurs, vous savez, les fameuses rumeurs nous promettaient quelque chose de grand.
Tout au plus on nous suggère, de ci de là, que Madame Sarkozy se serait énamouré d'un mauvais écrivain à succès (ce qui tendrait à prouver qu'elle n'a, décidément, aucun goût), et que, de fait elle ne conseillerait plus la campagne de Nicolas Sarkozy. Raison pour laquelle peut-être il se tape des matchs de ping-pong verbal avec Jean Marie Le Pen, depuis quelques jours.
Mais au fond, est-il vraiment besoin d'attendre le messie "nouvelle qui tue" pour dire à qui voudrait bien l'entendre, que Nicolas Sarkozy est dangereux? Le Soir quotidien Belge, a pour la deuxième fois pris position contre un candidat étranger.
Devra-t-on lire la presse étrangère sous un régime Sarkozien, pour avoir des infos non contrôlées?
Et vous n'avez pas l'impression, que les multiples références historiques auxquelles il fait appel, dont la dernière en date, est le Général de Gaulle, montre une hypertrophie du moi qui inquiéterait n'importe quel psychiatre (donc pas un généticien)?
Le plus rocambolesque dans cette élection, c'est que la moitié des français ont peur et qu'une bonne partie de l'autre moitié semble inconsciente.
Peut-être, nous, électeurs de gauche, jouons nous à nous faire peur. Mais c'est une chose de combattre des idées, c'en est une autre d'avoir la trouille d'un homme.
Il suffit d'avoir vu les images hier, de ce qui se passe pour les opposants en Russie.
Les idées de Bush avec les méthodes de Poutine. Voila ce que risque d'être la présidence de Nicolas Sarkozy.