Sarkozy sur maux comptent double : 4 points.
Dans l'exégèse du discours de Ségolène Royal du 11 Février, une constante est à noter : comment finance-t-on ses 100 promesses? La question est légitime, d'autant que Ségolène parle aussi de réduire la dette publique. On le sait, le financement on le dira après. Ce qui surprenant en revanche, c'est que les médias semblent découvrir par la même occasion, que les programme de Nicolas Sarkozy n'est pas plus financé. Et, du coup, on a jamais autant parlé du coût du programme de Sarkozy que depuis de l'annonce de celui de Royal. Les journalistes commencent à s'intéresser, par exemple de la fameuse baisse de 4 points des prélèvements obligatoires.
Ainsi, hier Olivier Mazerolle sur BFM titille l'insupportable Patrick Devedjan sur cette baisse de 4 points « en 5 ans » précise le journaliste. « En 10 ans » rectifie Devedjan.
Tout s'éclaircit. Le programme de Sarkozy est totalement finançable, mais pour cela il faudra bien penser à le réélire en 2012.